Le boom des réseaux de mandataires immobiliers

Le boom des réseaux de mandataires immobiliers

Depuis 2015, le paysage de la transaction immobilière est en pleine mutation, avec une percée significative des réseaux et de leurs mandataires.

Publié le 24-09-2021 par Valérie Macquet

Un secteur qui ne connait pas la crise


Le chiffre d'affaires des réseaux immobiliers connait un rythme de croissance qui n'en finit pas de surprendre. Après un bond de 28% en 2018, et de 15% en 2019, d'aucuns prédisaient un essoufflement à l'horizon 2020. Il n'en a rien été, bien au contraire ! Le modèle, nativement digital, reposant sur des agents rompus au travail à distance, en toute indépendance, a en effet démontré toutes ses vertus à la faveur de la pandémie... Visites virtuelles, sélection de biens via les algorithmes et autres signatures électroniques, n'ont fait que renforcer un modèle qui ne demandait qu'à exploser. Les réseaux sont même parvenus à grossir leurs rangs de négociateurs en recrutant à la fois chez les agents traditionnels, mais aussi chez les milliers d'aspirants à la reconversion professionnelle, issus de la crise sanitaire. En 2020, le secteur comptait ainsi près de 130 réseaux, 38 000 négociateurs indépendants (soit, 4 X plus qu'en 2015), et représentait environ 14% des transactions.


La guerre des réseaux


Si quelques enseignes - IAD, Safti, CapiFrance et Optimhome, notamment - regroupent une énorme proportion des agents commerciaux, le marché hexagonal voit sans cesse arriver de nouveaux acteurs, qui n'hésitent pas à casser les codes ... A l'instar de MeilleursBiens.com, par exemple, réseau créé en 2010 qui ne facture à ses quelques 200 agents qu'une redevance mensuelle d'environ 200 euros. Alors qu'en moyenne, ses concurrents retiennent de 30% à 40% des commissions de leurs mandataires, le fondateur, Michael Benchabat a fait le pari de leur maintenir 100% de leurs commissions... Et ça marche, le petit réseau gagne chaque année des places, dans la course aux parts de marché !

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