Le bénéfice net de Sopra Steria en chute libre

Ce matin, Sopra Steria a dressé le bilan de son premier semestre 2018, conforme aux attentes, et a évoqué ses ambitions pour les mois à venir.

Publié le 27-07-2018 par Laurent Baquista

Un semestre conforme aux attentes

L'entreprise de services du numérique a présenté ce matin les résultats de son premier semestre 2018, principalement marqué par une baisse de 42 % de son bénéfice net, qui a ainsi atteint 38,4 millions d'euros entre janvier et fin juin. Dans le même temps, le chiffre d'affaires de l'entreprise française, spécialisée dans les prestations de conseil et les services technologiques en tout genre, a connu une hausse de 6,5 %, pour atteindre 2,01 milliards d'euros.

En France, Sopra Steria a vu ses recettes s'élever à 849,1 millions d'euros, en hausse de 5,9 %, principalement portées par les activités de conseil et par les secteurs de la banque, l'assurance, le secteur public, l'aéronautique ou encore l'automobile. Au Royaume-Uni, en revanche, le chiffre d'affaires a connu une baisse de 3,4 %, à 382,4 millions d'euros, qui s'explique notamment par une baisse des recettes de la coentreprise SSCL. De manière générale, le groupe français estime que les résultats présentés ce jour sont conformes aux attentes de la direction.

Miser sur l'avenir

Dès lors, Sopra Steria, présent dans une vingtaine de pays au travers de plus de 40 000 collaborateurs, a tenu à maintenir ses objectifs pour l'ensemble de l'année, à savoir principalement une croissance organique de son chiffre d'affaires « comprise entre 3 et 5 % ». Dans le même temps, la firme française espère également voir une « légère amélioration » de son taux de marge opérationnelle d'activité. Enfin, le groupe fondé en 2015 et actuellement dirigé par Vincent Paris et Pierre Pasquier ambitionne d'atteindre un flux net de trésorerie disponible supérieur à 170 millions d'euros.

En marge de ces objectifs chiffrés, la direction de Sopra Steria a également rappelé que, entre 2018 et 2020, le groupe entend renforcer son positionnement dans plusieurs secteurs stratégiques. Il souhaite notamment développer son activité de conseil de façon à ce que celle-ci représente désormais 15 % de son chiffre d'affaires total. Il travaille également au renforcement de sa division Software, en nourrissant l'ambition qu'elle représente bientôt 20 % de ses recettes.