Lazard, première banque d'affaires française

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La banque Lazard s'adjuge la première place du classement Thomson des banques d'affaires françaises en raison de son omniprésence dans les fusions et acquisitions.

Publié le 02-01-2015 par Aglaé Derouen

Un marché très dynamique

 

Le marché français des fusions et acquisitions est devenu le plus dynamique et le plus concurrentiel d'Europe. En 2014, on a en effet assisté à de gigantesques fusions entre entreprises françaises, ou entre une entreprise française et une entreprise étrangère. Les fusions entre SFR et Numericable, Alstom et General Electrics, ou encore Orange et Jazztel ont ainsi fait les beaux jours des banques d'affaires.


Selon le classement établi par Thomson, c'est la banque Lazard qui s'est cette année taillé la part du lion dans ce marché en plein effervescence. Elle a joué son rôle de conseil dans 54 transactions, qui représentent un montant global de 127,59 milliards de dollars. La banque dirigée par Mathieu Pigasse est talonnée par BNP Paribas, dont les transactions représentent 121,79 milliards de dollars, suivie de la banque Rothschild, avec 114,05 milliards de dollars. Les grandes banques américaines, autrefois leaders du marché français, sont reléguées aux rangs inférieurs.

 

 

Les qualités d'une équipe soudée

 

Pour Mathieu Pigasse, la suprématie de Lazard s'explique par son implantation forte de part et d'autre de l'Atlantique, et surtout par les qualités de son équipe. Ainsi la suprématie de Lazard ne doit rien au hasard : « Elle a été conquise au prix d'un effort majeur. Elle repose sur une équipe solidaire, coordonnée, qui travaille en meute et s'investit dans la durée envers toutes les entreprises, quelle que soit leur taille ». L'époque où les banquiers se livraient entre eux une concurrence farouche au sein même de leur établissement a donc fait place à l'ère de la coordination et du travail commun. Tous mettent leurs talents et leurs ressources au profit des entreprises qu'ils conseillent.


Il s'ensuit obligatoirement un renforcement de la fidélité des entreprises à leur banque d'affaires, dont le rôle de conseil devient de plus en plus important, et de plus en plus intégré en amont de la prise de décisions. Banques indépendantes et à taille humaine, Lazard et Rothschild ont bien évidemment profité de cette tendance de fond.

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