La rémunération des éleveurs et producteurs agricoles reste au centre des enjeux du secteur. Qu'elle produise de la viande ou du lait, la filière maintient sa quête de solutions visant à garantir un revenu stable et à se prémunir des variations de prix.

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Face au fonctionnement répandu de la coopérative et du groupe agro-alimentaire, d'autres modèles coexistent en fonction des intérêts des producteurs. En Côtes-d'Armor, la laiterie Laitik s'est constituée en 2012 par l'association d'éleveurs actionnaires qui ont créé leur propre outil industriel de production. Après une période difficile qui l'a mise au bord du dépôt de bilan en 2022, la petite entreprise de Trémorel, constituée de 25 éleveurs de petites et moyennes exploitations et quinze salariés à temps plein, a rebondi.

Prix de base de 465 euros pour 1 000 litres

Sous sa marque territoriale Laitik, elle a vendu, l'an passé, 11,5 millions de litres UHT, soit 6% en plus sur un an dans un marché de volume en baisse. Malgré les à-coups des prix de l'énergie et de l'emballage, son chiffre d'affaires a grimpé à 10,9 millions d'euros pour un résultat net au-dessus de l'équilibre.

La laiterie, qui compte quinze salariés à temps plein, garantit toute l'année à ses producteurs un prix de base de 450 euros pour 1 000 litres depuis janvier 2023. En 2024, les producteurs ont vu leurs revenus augmenter et le prix payé a