La voiture connectée au coeur d'une bataille technologique

PSA voiture connectée

Le marché de la voiture connectée fait l'objet d'un féroce bras de fer sur le Vieux Continent, où deux standards rivaux s'affrontent.

Publié le 11-09-2019 par Pierre Manière

Aux yeux des constructeurs automobiles, l'arrivée de la voiture connectée va constituer une sacrée révolution. Aujourd'hui, de nombreuses applications existent déjà. Beaucoup de véhicules embarquent des systèmes de guidage, ou des écrans permettant d'accéder à Internet ou de visionner des films. Mais demain, les voitures ont vocation à être connectées directement entre elles et aux infrastructures routières. Cette innovation doit permettre l'éclosion de moult usages nouveaux, destinés à améliorer la circulation, la sécurité ou le confort du conducteur. Mais pour arriver à cette ère du tout connecté pour les voitures, encore faut-il qu'émerge « un écosystème fédérateur entre les véhicules, les réseaux de communication et les réseaux routiers », a récemment souligné dans une note l'Arcep, le régulateur français des télécoms.

Or, les acteurs européens de la voiture connectée, et en particulier les constructeurs automobiles, ne sont pas sur la même longueur d'onde. En coulisses, à Bruxelles, une bataille fait rage. En toile de fond, une question cruciale : quelle technologie va s'imposer pour connecter les voitures ? Deux camps s'opposent. D'un côté, certains militent pour une technologie dérivée du Wi-Fi. Baptisée « ITS-G5 » (Intelligent Transport System - G5), ce standard a l'avantage d'être relativement mature et de permettre des communications directes et rapides entre les véhicules ainsi qu'avec les infrastructures routières. L'idée est notamment de permettre aux voitures de

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