La transition écologique coûtera cher mais beaucoup moins que l’inaction, selon le Giec

Le giec lance un cri d'alarme sur l'impact "irreversible" de l'homme sur le climat

Dans la synthèse de ses derniers travaux publiée lundi, le Groupe d’expert intergouvernemental sur l'évolution du climat des Nations unies (Giec) rappelle l’intérêt majeur qu’auraient les décideurs à investir massivement pour maintenir le monde à des températures inférieures à +2°C. Y compris en termes financiers, alors que les avantages économiques et sociaux d’une limitation du réchauffement climatique dépasseraient le coût, certes élevé, des actions à mener pour y parvenir.

Publié le 22-03-2023 par Marine Godelier

Après les constats, place à l'action. Tel est le principal message du Giec, le groupe d'experts intergouvernemental sur le climat réuni sous l'égide de l'ONU, dans la synthèse de son dernier cycle de travaux publiée lundi. Car pour désamorcer la bombe à retardement climatique, toutes les solutions se trouvent désormais « à portée de main » des décideurs, peut-on lire dans ce document, qui condense les six rapports publiés par l'institution depuis 2015. Et même si celles-ci demanderont, à court terme, « des investissements élevés et des changements potentiellement radicaux », les scientifiques sont sans appel : « les bénéfices économiques et sociaux dépasse[ront] » le coût des mesures à mettre en place, aussi chères soient-elles.

En effet, un scénario d'évolution des températures au-delà de +2°C, vers lequel le monde se dirige d'ailleurs (+3,2°C en moyenne avec les politiques actuellement mises en œuvre), entraînerait des « pertes et dommages » très onéreux, aussi bien en matière de santé publique que d'adaptation des infrastructures ou du modèle agricole, par exemple. Surtout, repousser l'échéance d'une action radicale n'arrangera pas les choses, bien au contraire : en plus d'impacts supplémentaires du réchauffement à gérer, des mesures d'atténuation et d'adaptation retardées « bloqueraient les infrastructures à fortes émissions » et « augmenteraient les risques d'actifs bloqués et d'escalade des coûts », avertissent les experts.

Ces conclusions rejoignent celles du dernier r

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