Un nouveau plan d'économie

Il ne devrait y avoir aucun licenciement ni départ contraint. Que des départs volontaires et anticipés. Mais ce sont malgré tout 420 postes que la Société Générale a annoncé vouloir supprimer en France dans le cadre de son plan d'économies décidé au début du mois d'août 2015 : « outre le souci d'amélioration du fonctionnement interne et des services aux clients, l'objectif est de contribuer à la réalisation des 850 millions d'euros d'économies supplémentaires d'ici à fin 2017 » a déclaré à l'agence Reuters un porte-parole du groupe bancaire français.

Il s'agit du second plan d'économies décidé par la banque depuis 2013. Le premier avait déjà permis de dégager 900 millions d'euros d'économies. Ces économies doivent permettre de satisfaire aux nouvelles exigences des instances de régulation en matière de capitalisation et de fonds propres détenus par les établissements financiers européens.

Pas de départs contraints

C'est au sein des directions centrales et transversales du siège du groupe, ainsi que chez Société Générale Securities Services, et dans les fonctions support de la banque de détail et les solutions pour investisseurs. En tout, ces suppressions devraient représenter 190 emplois au siège, et 230 emplois dans les autres divisions. Toutes se feront par « la mise en place de mesures d'accompagnement social renforcées avec la possibilité de départs volontaires ». Le but de la direction de la SocGen est que tout puisse se passer « sans licenciement économique ni départ contraint ».

La procédure d'information et de dialogue avec les représentants du personnel se déroulera jusqu'à fin décembre, et les postes devraient commencer à être supprimés dès début 2016, et jusqu'à la fin de l'année 2017.