La Société Générale lestée par la réforme Trump et un redressement fiscal

Socgen veut pouvoir participer a la consolidation europeenne

La banque française passe une charge de 256 millions d'euros liée à la réforme fiscale de Trump et une autre de 200 millions suite à un contrôle fiscal en France et la confirmation d'une amende de l'Autorité de la concurrence sur la dématérialisation des chèques.

Publié le 11-01-2018 par Delphine Cuny

L'effet n'est certes pas aussi fort que chez Goldman Sachs, qui a annoncé que son bénéfice serait amputé de 5 milliards de dollars à cause de la réforme fiscale de Trump, mais tout de même : la Société générale indique ce jeudi soir qu'elle doit enregistrer une charge de 307 millions de dollars (environ 256 millions d'euros) au quatrième trimestre reflétant "l'impact comptable à court terme de ce changement de taux (d'imposition) ainsi que la valorisation des impôts différés actifs" aux États-Unis.

 "À compter de 2018, la réduction du taux d'impôt fédéral aura un impact favorable sur la profitabilité des opérations du groupe aux États-Unis", précise la Société Générale.

Contrôle fiscal et amende en France

La banque de La Défense doit aussi passer une autre charge de 200 millions d'euros pour des litiges en France, portant à 456 millions d'euros le total des charges fiscales exceptionnelles du quatrième trimestre. Un peu plus de la moitié de ces 200 millions concerne un redressement fiscal, la banque révélant "la réception d'une proposition de rectification à la suite d'un contrôle fiscal de l'administration française sur divers impôts d'exploitation."

Par ailleurs, la Soc Gen prend en compte l'arrêt de la Cour d'appel de Paris du 21 décembre qui a confirmé l'amende de l'Autorité de la Concurrence prononcée en 2010 pour entente dans l'affaire de la dématérialisation du traitement des chèques : plusieurs banques, le Crédit Agricole et sa filiale LCL, BNP Paribas, BPCE, le Créd

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