Conséquences de la Loi Macron

Loi Macron, ouverture à la concurrence, libéralisation la SNCF va devoir faire face à de nouveaux défis, qui sont autant de signes d'un changement radical pour l'opérateur historique des chemins de fer français. Son Président, Guillaume Pepy, envisage cette mutation avec sérénité, voire enthousiasme, mais en ayant conscience qu'elle signifie pour sa compagnie une transformation complète : « C'est le début d'une belle aventure. SNCF, ce n'est plus le monopole du train en France. C'est une entreprise de service qui doit offrir une solution en toute circonstance. Le train reste notre ADN mais il y a aussi du covoiturage, des bus de bonne qualité, etc » a-t-il déclaré dans une interview sur Europe1 ce dimanche.

De nombreux concurrents

C'est sur le marché de l'autocar que les transformations sont les plus évidentes. Transdev, son principal concurrent en la matière, a déjà annoncé son plan de bataille, ses ouvertures de lignes, et ses tarifs. Starshippper, marque qui regroupe des opérateurs régionaux comme Maisonneuve, Le Basque Bondissant ou Les Courriers d'Ile de France, s'est également positionné sur certaines lignes, et compte bien développer son offre.

En ordre de bataille

De son côté, la SNCF cherche à améliorer et étendre son offre iDBUS, mais reste encore secrète sur les ouvertures de lignes à venir. Celles-ci n'auront de toute façon pas lieu avant septembre. D'ici là, iDBUS aura trouvé un nouveau patron, pour pallier au départ de Maria Harti qui « a réussi avec succès la mission de lancement d'iDBUS qui lui a été confiée il y a trois ans, tout comme elle avait assuré le lancement d'iDTGV en 2004 ». Avant de partir, Maria Harti a lancé un plan de formation pour 200 nouveaux chauffeurs et commandé 80 autocars. Avec cette flotte étendue, iDBUS entrera dans le jeu concurrentiel avec de bonnes armes, et une offre de qualité.