La prolongation de la grève à la SNCF confirmée

La prolongation de la grève à la SNCF confirmée

Ce matin, Laurent Brun, le porte-parole de la CGT Cheminots, a affiché son intention de poursuivre le mouvement de grève lancé à la SNCF au-delà du 28 juin prochain.

Publié le 15-06-2018 par Bertrand Dampierre

Une suite du mouvement à définir

 

Hier, l'intersyndicale expliquait que la grève de la SNCF pourrait se poursuivre au-delà du 28 juin prochain, dernier jour de mobilisation prévu selon le calendrier des grèves fixé au début du printemps. Aujourd'hui, la prolongation du mouvement social lancé par les cheminots en France en avril dernier est officialisée : ce matin, Laurent Brun, porte-parole de la CGT Cheminots, a fait savoir au micro de nos confrères de Franceinfo que la grève au sein de l'entreprise ferroviaire publique française allait bel et bien « se poursuivre en juillet ».

Pour le moment, aucune précision supplémentaire n'a été divulguée, puisque le syndicaliste ne sait pas précisément pour combien de temps ou sous quelle forme le mouvement social en cours pourrait continuer. Il estime en revanche qu'il n'est « pas question de s'arrêter au calendrier », alors que le gouvernement cherche de son côté à « passer en force » pour faire passer la réforme de la SNCF, selon lui.

 

La loi passée au Sénat

 

En effet, du côté du gouvernement, les choses avancent plutôt vite : le Sénat vient tout juste d'adopter la réforme ferroviaire, avec un vote ultime par 145 voix contre 82, un jour à peine après son adoption à l'Assemblée nationale. Pour les dirigeants de la SNCF, la grève des cheminots ayant pour objectif de « modifier ou pour certains de rejeter cette loi », il est désormais temps qu'elle s'arrête, puisqu'elle est à présent adoptée et donc officiellement lancée.

En attendant d'en savoir plus sur la poursuite du mouvement social en juillet prochain, les choses se précisent en tout cas pour les perturbations causées dans les trajets ferroviaires en ce mois de juin : le groupe fondé en 1937 et actuellement dirigé par Guillaume Pepy a réussi à convaincre les syndicats de faire en sorte de ne pas interférer avec les épreuves du Bac 2018. Mais, à moyen et long terme, pour Laurent Brun et pour l'intersyndicale de la SNCF, l'état d'esprit semble clair : « la bataille risque de continuer ».

Les dernières actualités