La mutation en cours de la gestion du risque doit s'accélérer

OPINION. La crise sanitaire a créé une situation inédite en mettant à l'arrêt une majeure partie de l'activité économique à travers la planète. Surtout, elle fait croître de nouveaux risques pour l'avenir qui obligent les diverses autorités à réévaluer la façon de gérer ces nouveaux risques. Par Charles Cuvelliez, université de Bruxelles, Ecole Polytechnique de Bruxelles, et Jean-Jacques Quisquater, université de Louvain, Ecole Polytechnique de Bruxelles et MIT.
Publié le 26-01-2021 par Charles Cuvelliez et Jean-Jacques Quisquater
L'année 2020 a vu la matérialisation d'un risque identifié depuis longtemps, une pandémie. Sa matérialisation a mis en évidence une nouvelle classe de risque peu appréhendée : celui d'un arrêt brutal des activités dont la cause ne se trouve pas chez celui qui en est la victime : ni incendie, ni accident, ni inondation. La gestion des risques doit se questionner.
On se souvient de toutes les entreprises à travers le monde mises à l'arrêt forcé par rupture d'approvisionnement ou par interdiction des autorités. Ces arrêts n'étaient pas assurés par impossibilité d'établir une relation de cause à effet. On doit imaginer désormais tous les scénarios qui amèneraient des ruptures du même type : cyber attaques bien sûr mais aussi tempête solaire, blackout électrique, catastrophes naturelles qui affecteraient des fournisseurs à l'autre bout du monde.
Le Covid-19 a accéléré la transformation digitale : cela a atténué son impact via l'e-commerce ou le télétravail. Par contre, cette digitalisation, qui a apporté plus de résilience, vient avec son lot de risques du fait de la trop grande dépendance en des systèmes qui subissent des défaillances, humaines ou techniques ou des cyber attaques. Si un acteur majeur est ciblé, il y aura un effet cascade dans un monde interconnecté numériquement. C'est normal : si c'est une solution unique qui assure la résilience plus grande, sa défaillance a un impact à la mesure de ce qu'elle résout.
Les risques politiques et la violence sont de la même veine
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