La fusion Alstom Siemens serait "proche du déraillement"

L'ue va mettre en garde alstom et siemens sur leur alliance

La Commission européenne s'apprêterait à rejeter le projet de rapprochement entre les groupes français et allemand, jugeant insuffisants les remèdes proposés pour réduire l'impact sur la concurrence dans les trains à grande vitesse en Europe.

Publié le 06-01-2019 par latribune.fr

Le verdict de la Commission européenne sur le rapprochement entre Alstom et Siemens doit être rendu au plus tard le 18 février. Mais d'ores et déjà, « l'affaire se présente mal » selon des défenseurs du dossier cités par L'Est républicain et « les signaux qui viennent en ce moment de Bruxelles ne sont pas bons » selon une autre source au fait du dossier citée par Les Echos. Les deux journaux concluent que la fusion serait « proche du déraillement » ou de « la sortie de route ».

La Direction générale à la concurrence serait prête à poser ce veto à ce rapprochement, annoncé le 26 septembre 2017, et qui vise à créer un champion franco-allemand du ferroviaire capable de rivaliser avec le groupe public chinois CRRC et le canadien Bombardier. Elle s'inquiète de l'impactsur le marché des trains à grande vitesse en Europe.

Le 12 décembre dernier, les deux groupes ont adressé à la Commission une liste de concessions, de « remèdes» aux nombreux « griefs » signifiés par la DG Concurrence,  principalement des cessions dans les activités de signalisation et les produits de matériels roulants, représentant « environ 4% du chiffre d'affaires de l'entité combinée. »

« Il n'y a pas de certitude que leur contenu soit suffisant pour répondre aux préoccupations de la Commission » avaient alors précisé les deux groupes.


Inquiétudes à Londres, Bruxelles, Madrid et Amsterdam

Quelques jours plus tard, le 18 décembre, la commissaire à la Concurrence Margrethe Vestager avait à nouveau exprimé ses

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