La France s'attaque à la pollution du numérique

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L’Agence de la transition écologique (ADEME) et l’Arcep, le régulateur des télécoms, ont dévoilé ce mercredi leur étude visant à détailler l’empreinte environnementale du numérique dans l'Hexagone. Selon l'étude, le numérique représente 2,5% de l'empreinte carbone de la France.

Publié le 21-01-2022 par Pierre Manière

L'exercice est aussi indispensable que difficile. Alors que les usages numériques sont en plein essor, les débats vont bon train sur l'augmentation de son empreinte environnementale. C'est particulièrement vrai depuis l'arrivée de la 5G, qui inquiète une partie de la sphère politique - notamment à gauche et chez les écologistes - ainsi que de nombreuses ONG. Beaucoup d'études ont déjà vu le jour, et ont alerté sur la pollution numérique qui menace d'augmenter significativement si rien n'est fait pour l'encadrer. Mais ces évaluations ont aussi fait l'objet de critiques, liées à leurs méthodologies et points de comparaison. Voilà pourquoi le gouvernement a fait appel à l'Agence de la transition écologique (ADEME) et à l'Arcep, le régulateur des télécoms, pour réaliser un état des lieux de l'empreinte environnementale du numérique en France. C'est ce travail que ces deux acteurs ont présenté ce mercredi, lors d'une conférence de presse en ligne.

L'objectif est de mesurer finement cette empreinte environnementale, en clair « de poser des chiffres », comme l'a expliqué Cédric O, le secrétaire d'Etat en charge du Numérique et des Télécoms. Et ce afin de « traiter ces enjeux » correctement, et de prendre des mesures pour un numérique « soutenable », a abondé Barbara Pompili, la ministre de la Transition écologique.

Les terminaux représentent le gros de l'empreinte carbone

Que ressort-il de ces travaux ? En premier lieu, l'ADEME et l'Arcep ont arbitré en faveur d'une méthodologie qui

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