Dassault Aviation a mis le pied dans la porte pour lancer son avion spatial, le Vortex-D. Compte tenu de sa ténacité légendaire, l'avionneur tricolore ne lâchera plus rien... Il a obtenu un premier soutien du ministère des Armées et de l'Agence spatiale européenne (ESA). Au salon aéronautique du Bourget, le ministère des Armées a annoncé avoir signé avec Dassault Aviation une convention de soutien pour ce démonstrateur spatial. Elle marque « une étape clé vers le développement d'un démonstrateur technologique innovant », a estimé le ministère dans un communiqué publié ce vendredi. Ce projet est prévu pour être réalisé sur trois ans.

Parallèlement, l'ESA et l'avionneur ont identifié un intérêt commun à développer une relation plus étroite en vue de favoriser un développement technologique conjoint pour des véhicules spatiaux volant sur l'orbite basse (LEO). Concrètement, l'ESA a signé une lettre d'intention avec Dassault Aviation. Ils vont notamment coopérer sur une version suborbitale réduite de Vortex, qui servirait de banc d'essai, en mettant l'accent, entre autres, sur : la conception, les essais et la qualification de technologies et composants clés ; de nouveaux matériaux et processus d'intégration et évaluer la faisabilité d'intégrer de futures charges utiles en cas d'ajout d'une soute sur le produit final.

Dassault s'empare des méthodes du NewSpace

Selon Dassault Aviation, ce démonstrateur représente « la première étape d'une feuille de route incrémentale et intrinsèqu