Ouverture dominicale généralisée

Ce dernier dimanche de mars a été pour la Fnac une journée exceptionnelle. Non pas par l'affluence, parfois très relative dans certains magasins, mais parce que, tout simplement, c'était la première fois que le distributeur de produits culturels et technologiques expérimentait l'ouverture dominicale dans tous les magasins, et plus seulement ceux situés dans les zones touristiques internationales (ZTI). À Paris, seul le magasin Fnac du centre commercial Italie 2, qui n'ouvre pas le dimanche, était donc fermé.

Cette ouverture a été rendue possible par la signature d'un accord par trois syndicats qui représentent à eux seuls 52 % du personnel, la CFDT, la CFTC et la CFE-CGC. La CGT et Sud n'ont en revanche pas voulu ratifier l'accord.

Un plus indéniable pour tous

L'accord sur le travail dominical implique bien entendu le volontariat. Aucun salarié ne peut être contraint de travailler les dimanches. Pour ceux qui sont volontaires, l'accord signé stipule que le paiement des 12 dimanches ayant la plus forte activité sera triple, et double pour les autres dimanches. Par ailleurs, certains services sont offerts à ceux qui travaillent le dimanche, comme par exemple la prise en charge de la garde des enfants, pour les salariés qui en ont. En outre, cet accord engage la Fnac à créer 80 nouveaux emplois en CDI dans les magasins concernés par l'ouverture dominicale.

Pour la Fnac, l'équation est simple : l'ouverture dominicale dans les magasins des zones touristiques internationales a montré que les magasins concernés réalisaient 10 % de chiffre d'affaires en plus, sans que les autres magasins aient vu le leur diminuer les autres jours. Ouvrir le dimanche, c'est donc un plus pour la Fnac.