La finance alternative a plus que doublé en France en 2016

KPMG baromètre crowdfunding

Les montants collectés sur des plates-formes de crowdfunding, prêts aux PME en ligne, dons, etc, ont augmenté de 112% à 628,8 millions d'euros, selon le baromètre de KPMG et l'association Financement participatif France. Le profil des "financeurs" est plus jeune que l'actionnaire individuel type.

Publié le 21-02-2017 par Delphine Cuny

Crowdfunding, crowdlending, cagnottes en ligne, etc : le financement participatif par la "foule" (crowd en anglais), ce mode alternatif de levée de fonds par rapport au traditionnel crédit bancaire ou à l'appel aux marchés (actions ou obligataires) proposé par les entreprises de la Fintech, s'installe dans le paysage financier français. Les montants collectés sur les différentes plates-formes françaises ont augmenté de 112% à 628,8 millions d'euros, selon le baromètre de KPMG et l'association professionnelle Financement participatif France (FPF) révélé ce mardi.

La part du lion revient au crowdfunding au sens strict (Kisskissbankbank, Ulule, etc), à 233,8 millions d'euros, soit 37% du total, devant le prêt à la consommation en ligne (sur des sites comme Younited Credit) pour 197 millions d'euros, les cagnottes (Leetchi, Potcommun, etc) pour 112,5 millions d'euros et les fonds de prêts aux PME (type Lendix) pour 83,8 millions d'euros.

Les moins de 34 ans majoritaires sur les sites de dons

La croissance des montants levés a cependant diminué de moitié dans le crowdfunding, à 40% l'an dernier contre 95% entre 2014 et 2015, selon le précédent baromètre de la FPF. Les investissements en capital (crowdequity, chez Wiseed, Anaxago) dominent toujours, à 68,2 millions d'euros, suivis par les dons avec récompense ou contrepartie (comme sur Kisskiss ou Bulb in town) pour 61,4 millions, le financement par obligations (type Wesharebonds) pour 45 millions et le prêt rémunéré (Credit.fr) po

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