La FDJ ne sera pas privatisée

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Révélée dans le JDD ce dimanche, l'information a été confirmée par le Ministère de l'Economie au quotidien Le Monde : le gouvernement avoue renoncer à ouvrir le capital de la Française des Jeux.

Publié le 08-12-2014 par Emilie Huberth

Renoncement inattendu

 

Cela faisait plusieurs mois que l'on parlait d'une possible privatisation de la Française des Jeux. A la fin de l'été, l'Agence des Participations de l'Etat (APE) avait engagé une consultation auprès des banques pour s'enquérir de la faisabilité du projet, et des modalités possibles d'exécution. Fin octobre, la nouvelle présidente de l'établissement détenu à 72% par l'Etat, Stéphane Pallez, avait insisté, lors de son audition devant les parlementaires des Commissions des Finances, sur son expérience et ses capacités éprouvées à mener à bien des démarches d'ouverture du capital d'entreprises publiques. Elle avait en effet contribué à la réussite des privatisations de Gan, de Thomson, et à l'ouverture du capital d'Air France.

 

 

Ouvrir le capital d'autres sociétés

 

Différents scénarios circulaient déjà : certains allaient jusqu'à évoquer une privatisation totale, mais le plus crédible portait sur une cession de 20% des parts environ, ce qui aurait permis à l'Etat de conserver la majorité absolue et le contrôle de la Française des Jeux, tout en lui rapportant environ 400 millions d'euros.

Même si une ouverture du capital de la FDJ pouvait paraître très séduisante, elle semble donc ne plus figurer parmi les priorités du gouvernement, qui, visiblement, préfère se défaire d'une partie de ses participations dans des sociétés où il dispose de droits de vote doubles, et donc de plus de poids institutionnel, comme, par exemple, les aéroports de province. Le risque de perte de contrôle y est moins important.

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