La DCNS finaliste en Norvège

La DCNS finaliste en Norvège

Il ne reste plus que deux candidats en lice pour obtenir le contrat norvégien de construction de six nouveaux sous-marins : l'Allemand TKMS et le Français DCNS.

Publié le 08-04-2016 par Bertrand Dampierre

DCNS en short list

 

Le Ministère de la Défense norvégien a annoncé hier soir une nouvelle qui ne peut que rassurer le constructeur français de sous-marins, en mal de contrats en ce moment. Pour les Norvégiens, « sur la base des évaluations économiques, industrielles et militaires, le Français DCNS et l'Allemand TKMS sont les candidats les plus solides si la Norvège décide d'acheter de nouveaux sous-marins ». Désormais, il n'y a donc plus que deux candidats en course pour le renouvellement éventuel de 6 sous-marins de la flotte norvégienne.

Mis en service à la fin des années 1980 et au tout début des années 1990, les sous-marins à remplacer en 2025 sont de type Ula, et ont été construits par les Allemands de Thyssenkrupp MS. La perspective d'un remplacement avance à grands pas, mais la Norvège, habituée à de hauts standards de qualité, ne pouvait que décider de poursuivre les négociations qu'avec les leaders du secteur : « La France et l'Allemagne figurent parmi les plus grands pays d'Europe. Une coopération avec ces pays dans les sous-marins assurera que la Norvège acquerra les sous-marins dont nous avons besoin », a ainsi précisé le Ministère de la Défense norvégien dans son communiqué de presse.

 

Un véritable partenariat industriel

 

Le processus est toutefois loin d'aboutir. Il faut d'abord que le Ministère présente au gouvernement l'ensemble de ses conclusions et que ce dernier les valide. Ensuite reprendront les négociations. Au terme de ces dernières, la commande devrait être passée au plus tôt en 2017, et en 2018 au plus tard, pour une livraison du premier sous-marin en 2025. Par la suite, le rythme de livraison devra satisfaire aux exigences des Norvégiens, avec une livraison tous les ans.

Qui, de l'Allemand TKMS ou du français DCNS remportera le contrat ? Nul ne le sait encore. Mais une certitude demeure : ce sera sans doute celui qui aura proposé les meilleures conditions de partenariat industriel. En effet, les Norvégiens souhaitent que les retombées de ce contrat pour l'industrie nationale norvégienne soient aussi élevées que le montant de la commande. C'est sur ce domaine que DCNS devra se concentrer, si elle veut remporter la mise.

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