Lundi, la Commission Européenne a ouvert une enquête quant aux effets de ce soutien. Elle doute de son caractère incitatif, de sa proportionnalité et de son effet positif sur le développement de la zone. Par ailleurs, elle s'inquiète d'un transfert d'emplois vers la Hongrie. La Commission examinera si cette aide est nécessaire pour soutenir les investissements de l'entreprise dans la région et si elle ne fausse pas la concurrence sur le marché.

Une usine réutilisée

Les travaux de l'usine de Göd avaient été annoncés en 2016 et terminés en 2017. Peu après, l'entreprise prévoyait déjà des agrandissements, investissant 1,2 milliards d'euros. C'est en 2018 que la Hongrie informait la Commission de son projet de soutien financier à Samsung SDI. A noter que l'entreprise a repris une usine déjà installée, qui lui servait notamment à la production de tubes cathodiques en 2001. L'autorité rappelle que les investissements des grandes sociétés dans ce cas, ne seraient pas éligibles à l'aide étatique.

Des chiffres croissants

Samsung SDI est un acteur notable du marché des batteries au lithium-ion, face à LG-Chem ou Sebang Global Battery. En 2018, l'entreprise enregistrait un bénéfice d'exploitation en hausse à 715 milliards de wons et des recettes à 745 milliards de wons. Les actions de Samsung SDI accusaient une baisse de 2,87 % à 15h30, heure coréenne, le 15 octobre.