La BCE face à son impuissance

La bce retablit l'acces des banques grecques a ses operations

Aucune annonce n'est attendue de la part de Mario Draghi jeudi 21 juillet. Mais la BCE doit de plus en plus faire face au manque d'efficacité de sa logique monétaire sans soutien extérieur.

Publié le 18-07-2016 par Romaric Godin

La réunion de la BCE de ce 21 juillet s'annonçait normalement comme tranquille. En plein été, Mario Draghi n'aurait normalement eu qu'à demander de la patience sur les premiers effets de ces nouvelles mesures annoncées en mars et dont certaines n'ont été lancées effectivement qu'en juin, comme le rachat de dette privée ou le nouveau système de refinancement long-terme bonifié pour les banques qui prêtent aux PME (TLTRO II). On se serait donné rendez-vous à la rentrée pour un premier bilan et les questions sérieuses. Mais c'était sans compter avec le vote britannique du 23 juin et le choix du Brexit qui a provoqué une vague d'incertitudes sur les marchés et dans l'économie et qui a rapidement rouvert le dossier délicat de la santé du secteur bancaire italien.

Attente après le Brexit

La réunion de jeudi sera donc assez suivi et l'on observera avec intérêt la réponse que Mario Draghi entend donner au Brexit, alors que la Banque d'Angleterre, le 14 juillet, a décidé de ne pas modifier sa politique monétaire et de laisser son taux principal de refinancement à 0,5 %. Pas davantage que son homologue londonien Mark Carey, Mario Draghi ne devrait modifier effectivement la politique de la BCE : les taux ne devraient pas bouger et les mesures de politique non-conventionnelle devraient demeurer en place. C'est bien plutôt l'analyse de la situation et les signaux envoyés vers l'avenir qui seront scrutés à la loupe.

La BCE, rappelons-le, est beaucoup plus avancée dans sa politique monétair

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