Selon la préfecture, il n'y aurait pas eu d'incendie

Cinq jours seulement après l'incendie de l'usine Lubrizol, au cours duquel plus de 5000 tonnes de produits chimiques ont brûlé, c'est au tour de l'usine de production d'engrais Boréalis d'être victime d'un incident. La préfecture de Seine-Maritime a annoncé au matin du 1er octobre que le site avait 'déclenché son POI (Plan d'Organisation Interne) à la suite d'une perte d'alimentation électrique qui nécessite sa mise à l'arrêt pour mise en sécurité de l'installation.' Un incident qui serait dû à l'échauffement d'une cellule du poste électrique principal. La préfecture a précisé qu''il n'y avait pas eu d'incendie, ce que conteste la CGT. Christine Poupin, représentante CGT au sein de l'usine a déclaré que 'le transformateur T1, celui de l'alimentation générale du site, a subi une coupure franche d'électricité. Il y a eu un incendie et les pompiers sont nécessairement intervenus.' La syndicaliste a ajouté que les postes électriques étaient 'très vétustes' et qu'il y avait déjà eu plusieurs alertes du CHSCT sur cette question.' Les pompiers se sont eux refusés à commenter la situation. 

Un retour à la normale en fin de matinée

La préfecture de Seine-Maritime a annoncé que le plan d'organisation interne avait été levé à 12H45. Le directeur de cabinet du préfet Benoît Lemaire s'est montré rassurant et a précisé que la préfecture avait choisi de communiquer sur la situation à Boréalis 'compte tenu du contexte particulier' lié à l'accident industriel sur le site Lubrizol. Il a également rappelé que le POI concernait un incident de 'faible ou de niveau moyen' qui ne comporte pas de risque de propagation à l'extérieur de l'usine comme ce fut le cas lors de l'incendie à Lubrizol où un PPi (plan particulier d'intervention) avait été mis en place.