L'Italie, talon d'Achille de l'Europe

Beppe Grillo

Le 4 décembre, les Italiens se prononceront par référendum sur un projet de réforme de la Constitution visant à donner plus de stabilité à la vie politique du pays. Les sondages donnent le "non" gagnant, faisant planer le risque d'une crise qui pèserait sur l'UE.

Publié le 24-11-2016 par Robert Jules

L'élection présidentielle en France en 2017 sera-t-elle la prochaine étape de la montée du populisme, avec une victoire de Marine Le Pen? Rien n'est moins sûr. Et puis il y a d'abord le référendum du 4 décembre en Italie, où le parti anti-système de Beppe Grillo, le Mouvement 5 étoiles, a le vent en poupe.

Ce jour-là, les Italiens doivent se prononcer sur le projet de réforme de la Constitution. Présenté par le président du Conseil, Matteo Renzi, ce projet vise à remodeler les règles qui régissent la vie politique de la Péninsule, en supprimant le paritarisme dans les deux chambres, en réduisant le nombre de sénateurs de 315 à 100, et en baissant le coût du fonctionnement des institutions. En outre, une nouvelle loi électorale doit être mise en place pour assurer davantage de stabilité à une majorité et éviter les « combinazioni » qui ont caractérisé durant des années la vie politique italienne et fragilisé les gouvernements.

L'engagement de Renzi

Matteo Renzi, en poste depuis 2014, se dit prêt à démissionner en cas de rejet, faisant de la consultation un vote en faveur de son action. Or, aujourd'hui, selon les sondages, le « non » l'emporterait largement avec plus de 10 points d'avance, montrant que les Italiens sont sceptiques sinon mécontents de la politique menée depuis 2 ans.

Il n'est pas sûr que Matteo Renzi puisse inverser la vapeur en si peu de temps. D'autant qu'il doit composer avec Bruxelles qui lui a mis le bonnet d'âne de la zone euro pour son projet de budget 20

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