L'internationalisation : le prochain défi des fintech françaises en hypercroissance

Qonto

L'arrivée du géant chinois Tencent au capital de l'appli de paiement Lydia et de la néobanque Qonto ainsi que la multiplication d'importantes levées de fonds marquent une nouvelle étape pour l'écosystème des startups de la finance en France. Ces dernières doivent toutefois relever le défi de leur internationalisation.

Publié le 23-01-2020 par Juliette Raynal

Le début d'année laisse présager un très bon cru 2020 pour l'écosystème fintech tricolore. Le 15 janvier, l'appli de paiement entre amis Lydia annonce une levée de fonds de 40 millions d'euros. Quelques jours plus tard, le 21 janvier, la néobanque pour PME Qonto lui emboîte le pas et officialise une levée de fonds de 104 millions d'euros.

En France, c'est la première fois qu'une startup du monde de la finance boucle un tour de table supérieur à 100 millions d'euros. Jusqu'à présent, le record était détenu par la startup Wynd (72 millions d'euros), à cheval entre le monde de la distribution et celui des paiements, avec comme principaux actionnaires Natixis (BPCE) et Sodexo. Viennent ensuite Payfit (70 millions), Younited Credit, (65 millions) ou encore Shift Technology (60 millions).

Incursion du géant chinois Tencent

Outre leur montant significatif, ces deux opérations sont marquantes de par l'identité de leurs nouveaux investisseurs. Les deux fintech accueillent à leur capital des géants mondiaux, dont le chinois Tencent, derrière la "méga application" Wechat utilisée par plus d'un milliard de personnes à travers le monde. Jusqu'à présent, le poids lourd de la tech asiatique n'avait jamais investi dans une fintech française, alors même que son appétit pour les startups de la finance est insatiable avec 27 prises de participation dans le monde au cours des cinq dernières années.

Grâce à cet argent frais, Qonto et Lydia entendent imposer leur modèle respectif à l'échelle europ

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