L'industrie aérospatiale et de défense française sur son Everest

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L'industrie aérospatiale et de défense française a encore réalisé un chiffre d'affaires jamais atteint jusqu'ici (65,4 milliards d'euros, dont 85% à l'export). En revanche, les prises de commandes ont poursuivies leur baisse, à 58,2 milliards d'euros.

Publié le 19-04-2019 par Michel Cabirol

En 2018, l'industrie aérospatiale et de défense française est grimpée au septième ciel mais des nuages s'amoncellent (baisse des commandes, difficultés de recrutement). Regroupée au sein du GIFAS (Groupement des industries françaises aéronautiques et spatiales), cette industrie a encore réalisé un chiffre d'affaires jamais atteint jusqu'ici (65,4 milliards d'euros, dont 85% à l'export). Soit une progression de 1,2 % par rapport à 2017 et de près de 30% par rapport à 2014. En revanche, les prises de commandes ont poursuivies leur baisse, à 58,2 milliards d'euros (contre 68,2 milliards en 2017), dont 62% à l'export. Une baisse qui s'est amorcée à partir de 2015 (78,3 milliards). Soit un recul significatif de plus de 25%. Résultat, le ratio chiffre d'affaires sur prises de commandes est négatif en 2018. Ce qui est rarissime pour cette industrie.

"Nous battons tous les records. En effet, jamais autant d'avions commerciaux n'ont été produits en France. Ceci est possible grâce à la performance de la supply chain aéronautique", a souligné le président du GIFAS, Eric Trappier, également PDG de Dassault Aviation.

Airbus a notamment livré aux compagnies aériennes 800 avions en 2018, ce qui constitue un nouveau record de livraisons pour l'avionneur européen. L'autre bonne nouvelle du secteur dans le civil est la reprise se confirme dans l'aviation d'affaires, a confirmé Eric Trappier. Notamment le marché de l'occasion a beaucoup repris grâce à la bonne santé économique aux Etats-Unis,

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