L'impact le plus fort de la déroute occidentale en Afghanistan sera géostratégique
Le groupe Mars livre dans une tribune quelques éléments de sa réflexion à la suite de la chute de Kaboul. Il propose une analyse à trois niveaux : militaire, politique et géostratégique. Par le groupe de réflexions Mars.
Publié le 14-09-2021 par Le groupe de réflexions Mars (*)
La chute de Kaboul le dimanche 15 août et l'évacuation chaotique de milliers d'Afghans et d'étrangers par les Occidentaux dans les 15 jours suivants resteront l'événement majeur de l'été 2021. Passée la sidération des premiers jours (comment est-ce possible ?), l'heure est à présent à l'analyse des circonstances, des causes et des conséquences d'une déroute militaire historique. Le groupe Mars propose une analyse à trois niveaux : militaire, politique et géostratégique.
1/ Aspects militaires
Si la comparaison avec la chute de Saïgon en 1975 est tentante, sa dimension explicative reste limitée, tant les talibans ont peu à voir avec le Viêt-Cong. Au Viêt-Nam du Sud, la guérilla marxiste était sous le contrôle opérationnel de l'armée nord-vietnamienne, elle-même puissamment soutenue par l'Union soviétique et la Chine (qui a envoyé des dizaines de milliers de soldats au Viêt-Nam), au point que l'unification du pays est en réalité l'aboutissement d'une guerre de conquête. Rien de tel en Afghanistan, où le rôle du Pakistan n'est en rien comparable à celui du Nord Viêt-Nam. Le Pakistan a besoin de contrôler le pouvoir afghan pour mieux contrôler sa propre minorité pachtoune et pour se donner une certaine profondeur stratégique face à l'Inde, mais Kaboul n'a pas été conquise par l'armée pakistanaise. Et il est tout à fait improbable que la Chine, principal soutien du Pakistan, ou la Russie, traditionnellement proche de l'Inde, aient aidé militairement les talibans de manière détermin
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