L'avenir des fintech en quatre questions (2/4) : quelle réglementation pour ces startups?

Inquietudes de l'amf concernant les marches financiers

[ Série d'été ] Favoriser l’essor de ces jeunes pousses spécialisées dans les technologies financières, sans pour autant mettre en danger la stabilité de la finance mondiale, tel est le dilemme face auquel se trouvent confrontés les régulateurs.

Publié le 26-08-2016 par Christine Lejoux

Aussi jeune soit-il, le phénomène des fintech a pris suffisamment d'ampleur pour que les régulateurs commencent à se pencher sur le cas de ces startups spécialisées dans les technologies financières. En effet, les investissements dans ces jeunes pousses, qui ambitionnent de révolutionner l'industrie financière avec des offres plus simples, plus transparentes et meilleur marché, ont été multipliés par plus de 10 en l'espace de cinq ans, dans le monde, selon Citigroup. Un carburant qui pourrait permettre aux fintech de ravir près du quart (23%, exactement) de leur activité aux acteurs traditionnels de la finance, d'ici à 2020, d'après un sondage réalisé auprès de ces derniers par le cabinet d'audit PwC, et publié au mois de mars. Cette proportion s'élève même à 28% dans le seul secteur des moyens de paiement et des transferts d'argent.

Favoriser la finance 2.0, mais... préserver la stabilité mondiale

Face à cette montée en puissance des fintech, le Forum économique mondial, qui réunit chaque année à Davos la crème des économistes et des grands patrons, a diffusé le 19 avril un rapport, dans lequel il enjoint les acteurs historiques de la finance, les régulateurs et les fintech à collaborer, afin de définir de nouvelles règles favorisant l'essor de cette prometteuse finance 2.0, tout en « préservant la stabilité financière mondiale. » Des propos qui font écho à ceux prononcés quelque semaines plus tôt par Mark Carney, à la tête du Conseil de stabilité financière, une émanation d

Lire la suite

Voir la suite...

Les dernières actualités