L'armée de l'air doit très rapidement se décider pour remplacer ses Puma à bout de souffle

H225, Airbus Helicopters, Super Puma, accident de rotor, Norvège, CHC

Il y a une double urgence pour l'armée de l'air : remplacer les vieux Puma hors d'âge et se décider rapidement à acheter d'occasion des H225 encore performants sur le marché.

Publié le 31-10-2019 par Michel Cabirol

L'armée de l'air a une urgence opérationnelle : remplacer ses vieux Puma, qui lui coûtent très chers, trop chers. "Cette opération est pour moi prioritaire et urgente afin de remplir les contrats opérationnels, qui me sont fixés", a expliqué le 10 octobre à l'Assemblée nationale le chef d'état-major de l'armée de l'air (CEMAA), le général Philippe Lavigne. "Notre flotte d'hélicoptères Puma est hors d'âge, et affiche une disponibilité insuffisante pour couvrir le fort besoin opérationnel outre-mer", avait déjà alerté le général en mai dernier. En octobre, il a en outre signalé que "le volume d'appareils récents (de Puma, ndlr) est encore insuffisant, en particulier pour des missions de sauvetage ou de combat".

Après quarante ans de service, le maintien en condition opérationnelle du Puma est devenu "plus difficile et plus coûteux", a-t-il précisé. En 2017, l'armée de l'air avait dû débourser 42,8 millions d'euros pour l'entretien de la flotte. Pour un résultat peu probant, le taux de disponibilité technique des Puma de l'armée de l'air s'élève à moins de 30% (28%), selon des chiffres de l'armée de l'air communiqués en 2018. C'est peu, trop peu. Or, avait rappelé le général Lavigne, "il est prévu de remplacer les Puma à l'horizon 2028". D'une façon plus générale, la flotte des hélicoptères de manœuvre de l'armée de l'air est, "pour deux tiers, très âgée". Elle dispose d'un parc de 76 hélicoptères, dont 40 Fennec, 10 Caracal, deux EC225, des Puma et des Super Puma.

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