Yuka campe sur ses positions

L'application nutritionnelle Yuka a été reconnue coupable en mai dernier de 'pratique commerciale déloyale et trompeuse' et 'd'actes de dénigrement' et condamnée à verser 20.000 euros de dommages et intérêts à la FICT,  la Fédération des Entreprises Françaises de Charcuterie Traiteur. Mais le litige qui oppose Yuka à la FICT ne semble pas prêt d'être réglé. Dans un post publié sur Linkedin, la co-fondatrice de la start-up Julie Chapon a dénoncé ces 'attaques judiciaires' et surtout rappelé que Yuka ne comptait pas changer de position quant à la dangerosité des nitrites, ces conservateurs notés en rouge dans l'application et soupçonnés de favoriser l'apparition de cancers. 'Suite au procès nous opposant à la FICT, nous faisons l'objet de deux nouvelles assignations d'Auvernou et Noixfine, des marques qui appartiennent... au vice-président de la FICT !', a expliqué Julie Chapon. 

Une pétition contre les nitrites en cause

Outre la mauvaise note attribuée à certains produits de charcuterie contenant du nitrite, la FICT reproche à Yuka de rediriger automatiquement les consommateurs scannant l'un de ces produits vers une pétition demandant l'interdiction de cet antioxydant. Une pétition lancée en partenariat avec foodwatch et la Ligue contre le Cancer. Mais malgré sa condamnation, Yuka persiste et signe. 'La multiplication de ces procédures montrent une vraie tentative d'acharnement du lobby de la charcuterie et de certains industriels qui, pour des raisons économiques, cherchent à nous empêcher d'informer les consommateurs.', a dénoncé Julie Chapon qui précise que 'les nitrites et nitrates ajoutés finiront un jour par être interdits.'