L'Allemagne va-t-elle faire main basse sur Galileo?

Galileo constellation HR

L'industrie allemande souhaite poursuivre sa mainmise sur le programme Galileo. Spaceopal et OHB sont en pole-position pour remporter deux nouvels appels d'offres majeurs. Bruxelles va lancer le 15 décembre les services initiaux de la constellation.

Publié le 07-12-2016 par Michel Cabirol

Pour l'Allemagne, Galileo est bel et bien un enjeu industriel majeur. Sur deux appels d'offres majeurs en cours, l'industrie allemande, qui serait "aidée" par l'Agence spatiale européenne (ESA) selon des sources concordantes, est en pole-position pour les remporter. L'Allemagne spatiale devrait donc consolider ses positions dans Galileo, un programme qui doit pourtant beaucoup à la France au moment de sa création. Le résultat des courses est attendu le 15 décembre, date à laquelle la Commission européenne va annoncer le lancement des services initiaux de Galileo, selon nos informations, ainsi que le nom du vainqueur d'au moins un des deux appels d'offres.

Spaceopal rempile

La société italo-allemande Spaceopal va rempiler pour gérer les infrastructures spatiales et terrestre de la constellation. La décision a été prise fin novembre. La société commune entre le DLR, le centre de recherche allemand aérospatial, et Telespazio, la coentreprise entre Leonardo (67%) et Thales (33%) a gagné, selon des sources concordantes, cet appel d'offres en partenariat avec Deutsche Telekom, qui a pris la place de BT et Thales Alenia Space (TAS). D'autant que Spaceopal aurait fait une "super offre" financière en proposant 1 milliard d'euros alors que sa première offre s'élevait pourtant à 1,8 milliard d'euros. "C'est du dumping financier, s'agace-t-on en France. Les Allemands veulent à tout prix mettre la main sur Galileo". Spaceopal a très logiquement bénéficié de la puissance du lobby allemand

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