L'AIE propose 10 mesures pour se passer du gaz russe et accélérer la transition énergétique

gaz russe

Le plan de l'Agence internationale de l'énergie (AIE) vise à réduire d'au moins un tiers les 155 milliards de m3 de gaz russe importés par l'Europe en 2021 tout en accélérant la réduction des émissions de CO2. Reste maintenant à chaque pays européen à décider comment il compte appliquer ces mesures.

Publié le 04-03-2022 par Robert Jules

"Plus personne ne se fait d'illusions. L'utilisation par la Russie de ses ressources en gaz naturel comme arme économique et politique montre que l'Europe doit rapidement se préparer à faire face à de considérables incertitudes sur l'approvisionnement en gaz russe l'hiver prochain", a mis en garde jeudi Fatih Birol, directeur exécutif de l'Agence internationale de l'énergie (AIE).

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Pour ce faire, l'AIE, qui est dans son rôle puisqu'elle a été précisément créée pour conseiller les pays de l'OCDE en matière de politique énergétique, propose un ensemble de 10 mesures pour réduire la dépendance au gaz russe dans le but de s'en passer définitivement à plus ou moins long terme. Le défi est de taille au regard des volumes en  jeu. En 2021, selon les données de l'AIE, l'Union européenne (UE) a importé 140 milliards de m3 de gaz de Russie par gazoduc et 15 milliards de m3, sous forme de gaz naturel liquéfié (GNL). Ces 155 milliards de m3 représentent 45% des importations totales de gaz de l'UE, et presque 40% de sa consommation totale.

Recours au nucléaire

Pour diminuer ce volume, l'AIE préconise avant l'hiver prochain l'adoption de 10 mesures :

  • ne plus signer de nouveaux contrats d'approvisionnement de gaz russe
  • chercher des fournisseurs alternatifs, en particulier les Etats-Unis, l'Algérie, le Qatar, l'Azerbaïdjan pour un volume estimé à 30 milliards de m3, ce qui implique d'investir dans des infrastructures portuaires pour le
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