Vendredi, Petrobras a annoncé que le consortium autour d'Engie proposait la meilleure offre, avec 8,6 milliards de dollars (7,66 milliards d'euros). Le lendemain, Reuters évoquait un accord entre l'industriel et des établissement bancaires concernant 70 % du financement de cette opération. Elle comprend également le remboursement d'une dette de 800 millions de dollars auprès de la Banque Nationale Brésilienne pour le Développement.

TAG : 47 % des infrastructures gazières nationales

Engie affirme que l'opération ne toucherait sa dette nette qu'à hauteur de 1,6 milliards de dollars. Le consortium, rassemblant Engie S.A., Engie Brasil Energia et la Caisse de Dépôt et Placement du Québec, s'intéresse aux 4 500 kilomètres de gazoducs de TAG. Car le français souhaite solidifier sa présence dans l'infrastructure énergétique et sur le marché brésilien. Isabelle Kocher, Directrice générale d'Engie, a rappelé l'importance de ce pays, où le secteur du gaz se développe rapidement. L'activité de TAG lui permettra d'ailleurs de participer à la mutation du mix énergétique brésilien.

Une conclusion attendue ce semestre

Engie et TAG seront liés par un accord industriel, impliquant que le français soit seul responsable de la gestion, de l'exploitation et de la maintenance du gazoduc dans trois ans. Reste à obtenir l'approbation de l'assemblée générale extraordinaire de Petrobras et des autorités de la concurrence brésiliennes et européennes. La conclusion est attendue ce semestre. Engie détiendra finalement 49,3 % nets du capital de TAG, Petrobras en conservant 10 %.