Lindemnisation des démissionnaires coûterait jusqu'à 14 milliards d'euros

DIFFÉREND ENTRE LE PS ET LE DIRECTEUR DE PÔLE EMPLOI

Cette estimation, publiée par le quotidien Les Echos, ne concerne que la première année d'application de la mesure, qui vise à étendre l'assurance chômage aux personnes quittant volontairement leur emploi.

Publié le 03-10-2017 par latribune.fr

Une promesse phare du candidat Emmanuel Macron. Et coûteuse. Concrètement, contrairement à maintenant, les salariés ayant déjà démissionné et s'inscrivant à Pôle emploi auraient droit à indemnisation. Selon le quotidien économique Les EChos citant "les estimations du ministère du Travail", l'addition pourrait s'avérer particulièrement salée si la mesure est mise en place : "A paramètres d'indemnisation inchangés, il en coûterait entre 8 et 14 milliards rien que la première année, de 3 à 5 milliards les suivantes."

"Il s'agit d'estimations préliminaires, extrêmes", selon le ministère du Travail, cité par Les Echos. Des calculs qui prennent en compte le cas des salariés qui seraient poussés à démissionner par l'existence même de cette mesure.

' Lire aussi : Assurance chômage: quelles sont les nouvelles règles applicables ?

Pour tenter d'amoindrir ce coût, des conditions d'indemnisation moins généreuses pourraient être proposées pour les démissionnaires, croit savoir le quotidien, qui évoque par exemple un délai de carence.

Des consultation sur le sujet fin octobre

Le gouvernement compte mener la réforme de l'assurance chômage d'ici à l'été 2018. Il envisage d'en faire bénéficier les démissionnaires, mais aussi les indépendants, de passer d'une gestion paritaire à une gestion tripartite avec pilotage de l'Etat, et d'introduire un bonus-malus sur les cotisations patronales pour lutter contre les contrats courts.

Les numéros uns des syndicats CGT, CFDT, FO, CFE-CGC et CFTC seront

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