« Pour fabriquer mon éolienne, je me suis inspiré du concepteur de la tour Eiffel, qui a essayé d'allier innovation et simplicité ». Voilà une des premières choses qu'évoque Thibault Rezeau, 35 ans, lorsqu'on lui demande de raconter la genèse de sa start-up industrielle. Baptisée Rezeau Constructeur Éolien (RCE), celle-ci s'est en effet attaquée à un défi de taille : fabriquer des éoliennes dite « low tech », dans un secteur où le gigantisme, le besoin important en acier, et en foncier font d'emblée partie du cahier des charges.

C'est après avoir travaillé plusieurs années en tant que chaudronnier de précision et ferronnier d'art que le président de cette jeune entreprise, née le 1er janvier 2024, a eu l'envie de se lancer dans une activité qui « faisait sens » : « J'avais la volonté d'agir pour les générations futures, et utiliser au mieux mes compétences en ferronnerie dans ce but. »

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Pourquoi l'éolien, un domaine déjà dominé par de nombreux géants industriels ? « J'aime la simplicité de l'énergie des éoliennes, qui utilisent le vent, un élément naturel abondant. Aussi, les moulins, leurs ancêtres, ont nourri les populations dans le passé, en broyant le grain. L'utilité est donc au centre », explique l'entrepreneur, originaire de la région de Tours (Centre-Val de Loire), où il a lancé RCE. L'envie de créer des éoliennes « low tech » est aussi une réponse à cette problématique, observée sur le te