L’énergie selon Le Pen et Macron

France, électricité, lignes à haute tension, énergie, pylones, tour Eiffel, sacré-coeur, EDF,

Les programmes des deux finalistes de la présidentielle diffèrent sur de nombreux points dont le rôle du nucléaire, mais, l’un comme l’autre pêchent par manque de précision, et notamment de chiffrage...

Publié le 25-04-2017 par Dominique Pialot

L'un s'inscrit fidèlement dans la droite ligne de la loi sur la transition énergétique votée en août 2015 par le gouvernement auquel il appartenait alors et dans un cadre européen, quand l'autre rejette à peu près tout en bloc de cette loi et de ce cadre.

Un mix énergétique plus ou moins atomique

Comme prévu par la loi de transition énergétique, Emmanuel Macron souhaite abaisser de 75% à 50% en 2025 la part du nucléaire dans la production électrique française. Mais (pas plus que les autres candidats ne l'ont fait) il ne précise ni comment il compte s'y prendre ni combien cela coûtera, et encore moins, comment il le financera. Il s'engage à fermer Fessenheim, ce qui s'annonce déjà une gageure au vu de l'épisode rocambolesque sur lequel s'est achevé le quinquennat, et qui lie la fermeture à la mise en service de l'EPR de Flamanville, prévu pour 2019 mais suspendue notamment à la résolution des défauts repérés sur sa cuve. Mais pour les quelque 18 autres centrales qui devraient être fermées pour parvenir à ce résultat, il laisse à l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN), dont les moyens seront renforcés, la responsabilité de juger au cas par cas la pertinence de prolonger ou non la durée de vie des centrales, sur la base des visites décennales programmées à partir de 2018.

Marine Le Pen, au contraire, entend  maintenir, moderniser et sécuriser la filière nucléaire française, en engageant le Grand carénage, en gardant le contrôle de l'État sur EDF et en lui redonnant une véritable m

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