Joué Club, qui mêle magasins et e-commerce, continue d’investir

Joué Club

INTERVIEW. Avec la réouverture des commerces à un peu moins d’un mois de Noël, le réseau de distribution de jouets, Joué Club espère se rattraper sur le mois de décembre. Car si le e-commerce est devenu incontournable, il ne sera jamais suffisant, selon Jacques Baudoz PDG de la coopérative dont le siège est basé à Bordeaux. D’où une stratégie d’investissement multiple : dans les points de vente, la logistique avec une nouvelle implantation à Cestas près de Bordeaux, et le "commerce unifié". Nous l’avons interrogé.

Publié le 01-12-2020 par Propos recueillis par Hélène Lerivrain

LA TRIBUNE - Comment Joué Club a passé la crise ?

JACQUES BAUDOZ - Nous avons développé le site Internet en 1997 et le drive en 2012 et, en l'occurrence, les outils que nous avons mis en place nous ont permis de passer la crise. Cela n'a pas suffi pas à compenser les pertes mais cela a permis de conserver une activité et de satisfaire les clients. Selon le suivi qui est fait sur le réseau, nous ne détectons pas, à ce stade, de problématiques majeures parmi les adhérents de la coopérative, à savoir dans les 348 magasins de la marque dont 300 sont situés en France, en revanche, nous comptons sur ce mois de décembre. En novembre, nous avons perdu entre 50 et 60 % du chiffre d'affaires. Le premier confinement a été redoutable mais, fin octobre, le chiffre d'affaires avait été rattrapé.

Lire aussi : Jacques Baudoz : "Le modèle coopératif de JouéClub nous apporte sécurité et réactivité"

Qu'est ce que cela dit sur le marché du jouet ?

Le marché du jouet est plutôt stable et s'il y a eu un rebond à la sortie du confinement en mai, c'est parce que les consommateurs ont du changer leur mode de fonctionnement. Tout le monde s'est retrouvé en famille, et globalement puisque les possibilités de loisirs étaient plus limitées, il y a eu un report sur le jouet.

Du fait de la fermeture des magasins, l'activité liée au e-commerce a augmenté. Comment envisagez-vous la suite ?

Le e-commerce prend indéniablement plus de place. En raison de la crise, la livraison a domicile a augmenté de 5 % cett

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