Jean-Christophe Serfati reste finalement à la tête de La Provence

Jean-Christophe Serfati reste finalement à la tête de La Provence

Près d'un mois après l'annonce de sa démission, Jean-Christophe Serfati, directeur de publication de La Provence, vient finalement d'être confirmé dans ses fonctions.

Publié le 14-06-2018 par Laurent Baquista

Une enquête d'un mois

 

Finalement, le départ attendu du côté de La Provence n'aura pas lieu. Quelques semaines après l'annonce de la démission de Jean-Christophe Serfati, directeur de publication et président du conseil d'administration du titre, il vient finalement d'être annoncé que l'homme d'affaires restera bel et bien en poste au sein du quotidien régional, qui a fêté ses 20 ans l'an passé. Cette démission faisait suite à l'achat de billets pour la finale de l'Europa League (se jouant à Lyon) en mai dernier auprès d'intermédiaires non agréés par l'UEFA dans le cadre d'une opération de relations publiques.

C'est le comité exécutif du journal qui a annoncé la nouvelle hier soir via la diffusion d'un communiqué de presse qui précise que le maintien de Jean-Christophe Serfati au sein de l'équipe de La Provence a été voté « à l'unanimité ».

 

Une bonne foi prouvée

 

Pour expliquer ce qui s'est passé à l'occasion de la finale de l'Europa League opposant l'OM à l'Atlético Madrid, Stéphane Tapie, directeur des activités numériques du groupe La Provence, a évoqué « une escroquerie », pour laquelle le directeur de la publication, en poste depuis près d'un an, a proposé sa démission afin de permettre au quotidien, tiré en moyenne à un peu plus de 100 000 exemplaires par jour, d'enquêter efficacement et sereinement sur l'affaire. Un mois après le début du scandale, la bonne foi du professionnel est finalement « avérée », ce qui permet à Jean-Christophe Serfati d'être confirmé dans sa mission à la tête de La Provence, basé à Marseille et né de la fusion entre les deux titres Le Provençal et Le Méridional.

Pour rappel, le mois dernier, le journal régional avait proposé à ses annonceurs un pack combinant des encarts publicitaires et des entrées au stade pour la finale. Malheureusement, sur les 140 billets vendus, près de la moitié d'entre eux n'avaient pas pu permettre à leur détenteur de rentrer dans le stade.

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