C'est d'abord Bloomberg qui évoque une part du capital de Twitter achetée par le fond Eliott Management. Celle-ci est estimée à 1 milliard de dollars. L'agence relaie également des révélations, faites par des sources anonymes, quant aux projets de l'investisseur. Inquiet en ce qui concerne les activités de son PDG Jack Dorsey, le fond se serait entretenu avec la direction de Twitter vendredi dernier. A l'ordre du jour : la nomination d'un PDG à temps-plein.

L'engagement partagé de Dorsey figure ainsi parmi les inquiétudes de différents investisseurs. Fondateur de la société de paiement numérique Square, il en est également dirigeant au côté de Jim Mckelvey et partage ses journées entre les deux sociétés. Les actionnaires notent également peu d'améliorations au niveau des indicateurs depuis son retour aux manettes, à mi-temps, en 2015. Ses velléités d'expatriation en Afrique pour trois à six mois, annoncées en novembre dernier, ne rassurent pas non plus l'actionnariat.

Un système à double tranchant 

L'assemblée annuelle des actionnaires approchant, Elliott Management aurait également nommé quatre candidats pour siéger au conseil d'administration de Twitter. De cette manière, le fonds s'assure de pouvoir remplir les trois places dépendant du scrutin. Il prends aussi en considération une éventuelle vacance.

Une situation handicapante pour Jack Dorsey. Car le co-fondateur de Twitter, qui détient 2 % de la société, n'est pas protégé par le système d'actions en place. Celui-ci ne lui accorde pas, en tant que fondateur, de votes supplémentaires.