Inventer une nouvelle formation : l'urgence numérique

Babinet

Le numérique peut libérer des contraintes de l'enseignement classique, et la formation professionnelle peut s'inscrire dans cette nouvelle logique. Par Gilles Babinet, « digital champion » de la France auprès de la Commission européenne, et Yves Barou, président de l'AFPA

Publié le 11-07-2016 par Gilles Babinet et Yves Barou

A l'heure des MOOC, à l'ère où chacun peut, de n'importe où sur la planète, accéder gratuitement à la plus grande somme de connaissances jamais rassemblée par l'humanité - Wikipédia - au moment où notre civilisation rentre dans une ère où les nations qui sauront accroître la qualité de leur capital humain seront les gagnants, il nous faut sortir de nos conservatismes.

Les cycles d'innovations ne cessent de se raccourcir. Le métier pour lequel chacun a été initialement formé ne se pratiquera probablement plus du tout de la même façon dans seulement une décennie, s'il n'a pas disparu pour laisser place à un autre. Il est ainsi raisonnable de penser que les nations qui se développeront au XXIème siècle seront celles qui seront capables de massifier des systèmes de formations professionnels accessibles et efficaces.

 Se libérer des contraintes de l'enseignement classique

 Oui, le numérique peut libérer des contraintes de l'enseignement classique, et nous libérer de l'unité de temps, de lieu et d'action.

Oui le numérique va pousser comme ailleurs à la désintermédiation, rendant chacun plus acteur de sa vie professionnelle, comme d'ailleurs le veut le Compte Personnel de Formation, sous réserve que sa gestion administrative ne soit pas un obstacle à son développement. Oui cela va soulever des enjeux en apparence insurmontables aux DRH et aux conseillers d'orientation.

Oui il faut former autrement, et les acteurs de la formation professionnelle ont une responsabilité encore plus gra

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