Oui... mais non ! C'est, en résumé, la défense de Facebook face aux révélations du Wall Street Journal qui a eu accès à une enquête interne concernant Instagram et son impact sur les adolescentes et adolescents. Selon ces documents, Facebook aurait bel et bien conscience que le réseau social nuit au bien-être et à la confiance en soi des jeunes. Le groupe créé par Mark Zuckerberg tente, tant bien que mal, de se défendre.

Une audience au Sénat

Suite à l'article du Wall Street Journal, le Sénat américain a lancé une enquête sur Instagram. Facebook va d'ailleurs témoigner lors de l'audience du 30 septembre via Antigone Davis, responsable de la sécurité. Car, selon Facebook, les résultats de son enquête interne (qui ne concernerait qu'une quarantaine d'utilisatrices et utilisateurs) au sujet d'Instagram et de ses effets sur la jeunesse ont tout bonnement été mal interprétés. Facebook affirme que son réseau social n'est pas mauvais pour la santé mentale des adolescentes et adolescents. Au contraire, Instagram aiderait même les jeunes à traverser des périodes difficiles. Reste à savoir si les arguments du concurrent de Twitter ou encore de TikTok seront jugés convaincants par le souscomité en charge du commerce au sein du Sénat américain. Tout n'est évidemment pas négatif sur Instagram, il faudrait simplement que les jeunes les plus sensibles parviennent à faire la part des choses entre ce qui est montré et la réalité.