Innovation et business contre le cancer

Le guidage visuel du chirurgien conçu par Sofradir, à Grenoble, a suscité l'intérêt du Cancéropôle Lyon Auvergne-Rhône-Alpes

Les grands acteurs des politiques publiques de santé, en France comme au Québec, courtisent les entreprises innovantes et les chercheurs-entrepreneurs.

Publié le 04-11-2019 par Didier Bert

Elles s'appellent Nano-H, Sofradir et Cellenion. Leurs travaux sont bien différents les uns des autres. Et pourtant, elles ont comme point commun d'avoir suscité l'intérêt du Cancéropôle Lyon Auvergne-Rhône-Alpes (Clara) qui s'inscrit dans le cadre des plans Cancer nationaux et qui vise à développer la recherche en oncologie en Rhône-Alpes Auvergne.

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Radiothérapie, chirurgie et diagnostic

Nano-H, installée à Saint-Quentin-Fallavier (Isère), étudie in vivo l'implantation du stent, sa biocompatibilité, sa résorption et l'imagerie du dispositif médical dans des modèles murins et porcins. Cette étude doit permettre de réduire les effets secondaires de la radiothérapie dans le traitement de la prostate.

Dans son établissement de Grenoble, Sofradir (ex-Lynred) travaille sur un guidage visuel du chirurgien pour mieux identifier la marge tumorale dans les cancers des voies aérodigestives supérieures.

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Le programme Pelican de Cellenion vise à pouvoir manipuler des cellules uniques, contenues dans le liquide pleural - situé entre les deux feuillets de la plèvre - pour mieux repérer la source du cancer, étudier les mécanismes de résistance contre les traitements, et cerner des marqueurs prédictifs de l'évolution de la maladie.

Toutes trois sont les bénéficiaires les plus récents des soutiens financiers du prog

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