ING veut devenir "le Spotify de la banque"

Ralph Hamers Pdg ING

Le bancassureur néerlandais coupe dans ses effectifs pour accélérer dans le numérique. Cela passe par une division par deux du nombre d'agences en Belgique.

Publié le 03-10-2016 par Delphine Cuny

Vraie ambition numérique ou prétexte moderne pour justifier un douloureux plan social ? Le patron d'ING Belgique, Rik Vandenberghe, a déclaré ce lundi lors d'une conférence de presse que l'objectif du bancassureur néerlandais était de devenir "le Spotify de la banque", comme le rapportent plusieurs médias belges et néerlandais. La comparaison a de quoi surprendre, tant le modèle d'une banque peut paraître éloigné d'un site de streaming musical par abonnement.

Dans sa présentation du plan de transformation, qui passe par des coupes sombres dans les effectifs (7.000 emplois supprimés au niveau du groupe, dont 3.500 en Belgique d'ici à 2021), le dirigeant de la filiale belge fait à nouveau allusion au géant suédois du streaming et à d'autres acteurs du numérique, expliquant qu'il faut prendre exemple sur la filiale néerlandaise qui a su adopter "une manière agile de travailler"

"Aujourd'hui ING Pays-Bas n'a pas à rougir à côté d'entreprises telles que Spotify, Netflix ou Google".

Le patron d'ING Belgique a assuré qu'en supprimant 600 agences pour n'en garder que 650 qui seraient transformées, "plus grandes", avec "de meilleures heures d'ouverture", la banque pourrait générer des économies d'échelle et offrir une meilleure expérience client:

"les opérations bancaires se feraient aux conditions des clients : où, quand et comme ils le souhaitent grâce à des solutions digitales et innovantes excellentes. Cela semble nécessaire à ING Belgique car notre société se digitalise à un ry

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