Immobilier: les villes qui restent attractives pendant la crise Covid, celles qui ont moins la cote

Nice Côte d'Azur

L'attractivité des villes moyennes observée à la suite des confinements de 2020 et début 2021 se confirme auprès des futurs propriétaires, selon un baromètre de la FNAIM fin juin. Cet engouement et cette envie d'espace se font aux dépens d'autres villes, dont la perte d'attractivité est plus inattendue.

Publié le 11-08-2021 par latribune.fr

Déjà amorcée en début d'année avec les confinements successifs, l'attractivité des villes moyennes s'est à nouveau faite ressentir à la veille de l'été 2021 chez les nouveaux propriétaires. Malgré l'inflation, à +1,4% fin mai, les métropoles françaises ont toujours le vent en poupe. A l'instar de la hausse du prix au mètre carré des biens qui reste marquée : à +5,1% au deuxième trimestre cette année, alors qu'elle n'était que de +2,3% sur la même période en 2019, relève le baromètre publié fin juin par la FNAIM (Fédération nationale de l'immobilier). Sur un an, cette hausse des prix est encore plus visible, si l'on ne regarde que les cinquante plus grandes villes de France, en croissance de 7,2%, contre +2,4% en zones rurales.

Ainsi, à Lyon, Nantes, Lille, Strasbourg, Toulouse, Marseille, Bordeaux et Nice, le prix au mètre carré suit cette tendance, pouvant atteindre, pour un appartement - hors Paris - de 4.750 euros le mètre carré dans la cité girondine, à 2.530 euros dans la cité phocéenne. Au moment de la reprise économique, si elle est accélérée par le Covid-19, l'envie d'ailleurs n'est donc pas seulement passagère mais elle s'inscrit dans la durée. Avec toutefois de fortes disparités entre les villes.

Dans l'Hexagone, la hausse des prix est ainsi moins marquée à Montpellier (2.777 euros le mètre carré), selon la FNAIM. Sur un an, elle est aussi plus limitée à Toulouse (+1%), à Bordeaux (+2,2%) et à Lille (+2,6%) quand les autres villes affichent des croissances annuelles

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