Huawei espionne-t-il les Pakistanais sur ordre du gouvernement chinois ? C'est en tout cas ce dont est accusé le groupe concurrent de Samsung ou encore d'Apple et Lenovo. Huawei aurait obligé une entreprise américaine à ajouter une « backdoor » au sein d'une technologie réseau pakistanaise. Or, cette « backdoor » aurait permis à Huawei de collecter des informations sensibles sur des citoyens lambdas mais également sur des responsables gouvernementaux du Pakistan.

Pas de porte dérobée selon Huawei

L'entreprise américaine en question est Business Efficiency Solutions. Située en Californie, c'est elle qui accuse Huawei qui, de plus, aurait volé sa technologie. Une plainte a été déposée devant la cour fédérale américaine comme l'a fait savoir le WallStreetJournal. Huawei a reconnu avoir insisté pour obtenir une copie du réseau mais réfute les accusations d'espionnage. Le groupe explique que cette copie est « isolée du réseau en direct du client ». Le groupe chinois a ajouté respecter « la propriété intellectuelle d'autrui » et a en outre fait savoir qu'il n'existe aucun élément prouvant l'installation de cette fameuse « backdoor ». Ces accusations rappellent celles formulées par les Pays-Bas en 2019. Et, depuis, la liste des pays craignant de collaborer avec Huawei n'a fait que s'allonger. La plupart des pays européens ont d'ailleurs refusé que Huawei prenne part au déploiement de la 5G.