Il y a un peu plus d'un mois de cela, HSBC licenciait brusquement John Flint, son directeur général. Alors que celui-ci n'était en poste que depuis 18 mois, il a été remercié par le groupe britannique qui avait alors expliqué vouloir « accélérer la mise en oeuvre de ses priorités stratégiques ; » Depuis, c'est Noël Quinn qui a temporairement pris les rênes du groupe. Et c'est aussi Noël Quinn qui, selon les rumeurs, souhaiterait arrêter les activités de banque de détail sur le territoire français (soit 250 agences et 3 000 collaborateurs).

Une unité peu rentable

Toujours selon les informations du Wall Street Journal qui cite plusieurs sources proches du dossier, les activités bancaires dédiées aux particuliers seraient, pour HSBC France, peu rentables. Ceci expliquerait la décision prise par le directeur général intérimaire qui voudrait les vendre à une banque française souhaitant augmenter ses parts de marchés en France, par exemple. En huit ans, HSBC a considérablement réduit sa présence dans le monde et a en outre abandonné plus d'une centaine d'entreprises. Mais même si le groupe britannique, qui compte le groupe Banque populaire parmi ses concurrents, vend ses activités de banque pour particuliers en France, il devrait continuer à proposer des services bancaires en gros. Pour l'instant, HSBC n'a pas souhaité réagir.