Suite à la fin du premier confinement, ArcelorMittal, leader dans le secteur de la sidérurgie présidé en France par Philippe Darmayan, a constaté une hausse de la demande. Le groupe a fait part d'un EBITDA en baisse de 15 % (767,59 millions d'euros). Néanmoins, après un deuxième trimestre compliqué, un redressement de l'activité a été noté notamment au Brésil ou encore en Afrique du Sud comme l'a expliqué Lakshmi Mittal, directeur général.

Deuxième vague, nouvelles incertitudes

Le groupe a fait part d'une dette nette de sept milliards de dollars à la fin du troisième trimestre (plus bas niveau depuis 2006). ArcelorMittal peut donc commencer à envisager la rémunération de ses actionnaires. Au T3, le groupe a en outre atteint un profit opérationnel de 718 millions d'euros contre 297 millions d'euros en 2019. Le résultat net est lui en baisse (262 millions d'euros contre 539 millions d'euros un an auparavant). Le chiffre d'affaires du T3 est quant à lui de 11,2 milliards d'euros (14,06 milliards d'euros en 2019). Les livraisons de minerai de fer vendu au prix du marché, enfin, devraient être similaires à celles de 2019 alors qu'ArcelorMittal avait envisagé une baisse de 5 %. En dépit de ces résultats encourageants, le groupe continue de réduire ses coûts, la deuxième vague de la pandémie accentuant ses incertitudes.