PSA termine le premier trimestre avec un constat mitigé. En Europe, marché dont dépend énormément le groupe avec 80 % de ses ventes effectuées sur le Vieux Continent, le nombre d'immatriculations a connu une légère baisse. Et en Chine, les ventes ont subi une véritable dégringolade. Après plusieurs mois de croissance ininterrompue, il semblerait que celle-ci ralentisse quelque peu.

Pas une première

Les difficultés de PSA sur le marché chinois ne datent pas d'aujourd'hui. En 2018, les ventes ont ainsi baissé de 32 % dans la région Chine/Asie du Sud Est (-42 % pour Peugeot) après une chute de 37 % lors de l'exercice précédent. Et le début de l'année 2019 confirme ce recul avec -60 % d'immatriculations (36 000 livraisons) en trois mois seulement. Ce n'est pas faute, pour le groupe dirigé par Carlos Antunes Tavares, d'avoir proposé de nouveaux modèles attrayants comme le DS7 Crossback ou encore le Citroën C5 Aircross. Cependant, à ce rythme, les 100 000 immatriculations seront à peine dépassées lors du bilan de l'année 2019. Concernant l'Europe, la baisse de régime de PSA peut s'expliquer par une réglementation plus stricte ou encore par les multiples interrogations que soulève le Brexit. Et tandis que les immatriculations de PSA ont baissé d'1,4 % en mars en Europe, celles de Renault ont augmenté de 2,3 %.