Grève SNCF : le gouvernement prédit des "jours difficiles"

Le statu quo a la sncf n'est pas acceptable, repete philippe

La grève deux jours sur cinq entamée mardi par les cheminots contre la réforme de la SNCF est le format "le plus perturbateur" pour le trafic ferroviaire et le "plus gênant" pour les Français, a fait valoir Edouard Philippe au soir d'une première journée "très suivie".

Publié le 04-04-2018 par latribune.fr

Lors de son direct hebdomadaire sur Facebook consacré au projet de loi sur le logement, le Premier ministre a commencé par évoquer la grève à la SNCF, rappelant qu'il s'agissait d'un "droit constitutionnel" et qu'il fallait "respecter ceux qui font grève".

Comme à l'Assemblée nationale plus tôt dans la journée, M. Philippe a mis en avant les conséquences du mouvement sur les usagers, et notamment le choix des syndicats d'une grève deux jours sur cinq prévue au cours des trois mois à venir.



"Un impact maximal pour les usagers"

"Moi je pense ce soir beaucoup à ceux qui doivent faire face à cette grève, qui a été construite d'une façon à créer un impact maximal pour les usagers", a-t-il déclaré.

"Deux jours de grève, puis trois jours de non-grève, puis ensuite deux jours de grève, c'est probablement le schéma qui est le plus perturbateur pour l'organisation du transport ferroviaire, et donc celui qui a un impact le plus important et le plus gênant sur les Français qui ont besoin ou veulent utiliser le train", a jugé le Premier ministre.

Fort du soutien d'une majorité des Français à la réforme, selon les sondages, l'exécutif veille à garder le soutien de l'opinion dans la bataille de communication qui l'oppose aux syndicats.

Le Premier ministre s'est dit à la fois "extrêmement déterminé" et "extrêmement calme". "Ce n'est pas une réforme contre la SNCF, mais pour le transport ferroviaire", a-t-il insisté, jugeant que "tous les Français ont conscience (d'une) dégradation du serv

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