Grève : pourquoi la fonction publique est-elle dans la rue ?

grève générale

La fonction publique se mobilise, ce jeudi 22 mars, dans le cadre d'une journée d'action et de grève qui affectera les transports, mais aussi d'autres services publics. Qu'ils soient cheminots, aide-soignants, contrôleurs aérien ou professeurs, tous protestent contre les projets de réforme de l'exécutif. Tour d'horizon des revendications des manifestants.

Publié le 22-03-2018 par latribune.fr

Ils sont sur le pied de guerre. Les cheminots, bien sûr, prêts à donner le coup d'envoi de leur "grève en pointillés", soit deux jours de grève sur cinq à partir du 3 avril et jusqu'à fin juin. Mais aussi les infirmiers, les aides-soignants, les agents administratifs, les personnels de santé, les contrôleurs aérien et même les retraités, échaudés par l'augmentation de 1,7 point de la contribution sociale généralisée (CSG).

Bien qu'Agnès Buzyn, la ministre de la Santé, réfute le scénario d'une "convergence des luttes", la mobilisation s'annonce d'une ampleur sans précédant. Il s'agit d'ailleurs du premier gros test social du quinquennat pour Emmanuel Macron qui, à la suite de l'annonce de nombreuses réformes, notamment sur le ferroviaire français, l'assurance-chômage et dans le milieu hospitalier, a mis toute la fonction publique en alerte. La période d'agitation sociale s'ouvre donc et les revendications pleuvent.

Les fonctionnaires : se battre pour le pouvoir d'achat

Sept syndicats sur neuf (CFTC, CFE-CGC, CGT, FAFP, FO, FSU et Solidaires) ont appelé à la grève, ce jeudi, pour protester contre la réforme de la fonction publique et surtout défendre leur pouvoir d'achat.

La réforme prévoit notamment un recours accru aux contractuels, la mise en place d'une rémunération au mérite, l'instauration d'un plan de départs volontaires, ainsi que la fusion de certaines instances représentatives du personnel, à l'instar du secteur privé. À cela s'ajoute la suppression de 120.000 emplois

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