Google ferme ses studios de jeux vidéo

Google ferme ses studios de jeux vidéo

Sur le blog de l'entreprise, c'est le Vice-président de Google Stadia qui annonçait lundi la fin de l'aventure Stadia Games & Entertainment. Ces studios étaient dédiés à la production de jeux pour la plateforme de cloud gaming du groupe.

Publié le 03-02-2021 par Alexandra Nuiry

La structure de Montréal et celle de Playa Vista, en Californie, vont fermer leurs portes. Lancées respectivement en octobre 2019 et en mars 2020, elles s'inscrivaient dans le projet de cloud gaming de Google, nommé Stadia, et s'employaient à développer des exclusivités pour la plateforme. 


Si Google suspend ses investissements dans le développement de jeux vidéo, sa plateforme reste belle et bien en ligne. Dans un communiqué publié lundi, Phil Harrison, Vice-président de Google Stadia, évoquait des coûts de développement augmentant 'de façon exponentielle'. Cette branche du groupe se concentrera donc sur la plateforme et sur ses partenariats commerciaux.


Le communiqué évoquait par ailleurs un replacement de 'la plupart des équipes' au sein de Google. Mais des informations de Kotaku notaient que, sur les 150 salariés, certains seraient contraints au départ. Avec la fermeture des studios, le groupe  a annoncé le départ de Jade Raymond, une ancienne d'Ubisoft et d'Electronic Arts, qui dirigeait les studios.


L'embarras du choix


Google lance Stadia, sa plateforme de cloud gaming, en novembre 2019. L'objectif est de fournir la possibilité de jouer depuis n'importe quel support en profitant de la qualité d'une console. L'abonnement proposé s'élève à 9,99 euros par mois mais demande parfois un surcoût pour des grosses productions ou des nouveautés.


Mais Google n'est pas seul en scène. À l'automne 2020, Microsoft lançait son offre xCloud. Ce même mois, Amazon présentait son service Luna et, le 26 octobre dernier, Facebook se joignait au mouvement. Sur le marché, il faut également prendre en compte Nvidia et son GeForce Now.

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