Google et Fitbit : une acquisition qui continue d'inquiéter

Google et Fitbit : une acquisition qui continue d'inquiéter

Mercredi, vingt groupes de défenses présents en Europe, en Amérique du Nord, en Australie et en Amérique latine mettaient en garde les régulateurs sur les conséquences de la fusion entre Google et Fitbit. ª

Publié le 03-07-2020 par Alexandra Nuiry

En novembre 2019, Google et Fitbit, connu pour ses bracelets connectés, signent un accord à 2,1 milliards de dollars pour que cette dernière rejoigne les rangs d'Alphabet. Dans son communiqué, Google soutient que la société sera 'transparente' quant aux données qu'elle collecte. Plusieurs autorités de régulation se sont toutefois manifestées depuis cette annonce, inquiètes quant à une telle concentration d'information. L'opération devait être conclue dans l'année. 


Mercredi, ce sont des groupes de défenses qui se sont rassemblés pour mettre en garde les régulateurs. Représentant notamment l'Australie et l'Europe, ils soulèvent les risques pour la vie privée des utilisateurs et pour l'équilibre concurrentiel sur les marchés numériques. Les signataires rappellent le poids conséquent de Google, que les années de collecte de Fitbit viendraient encore renforcer. Ils intiment les autorités à considérer que ces données 'hautement sensibles' seront utilisées en parallèle des siennes et évoquent la mise en place de limitation à leur utilisation.


Un trop grand géant ?


A titre d'exemple, les organisations mentionnent le marché de la publicité en ligne, sur lequel sa position pourrait être renforcée par cette acquisition. En novembre dernier, Google affirmait toutefois que ces données ne seraient pas utilisés sur cette activité. Dans leur communiqué, elles évoquent également les risques de déséquilibre sur le marché numérique de la santé. La Commission Européenne rendra un avis, favorable ou non, d'ici au 20 juillet.

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